Evans KOLELA, Congo

Evans KOLELA, Congo

3eme Position - Infections Sexuellement Transmissibles (IST)

My Story

Je ne croyais jamais qu’un jour je pouvais avoir une IST, vu leurs conséquences et surtout leurs places dans nos sociétés. C’était une honte d’avoir une IST pas seulement pour le souffrant mais surtout pour la famille qui perdait sa dignité. Pourtant j’étais le genre de fille qui se protégeait à chaqu’un de mes rapports sexuels, qui prenait sa douche tout le temps, qui changeait régulièrement ses sous-vêtements, et surtout les objets tranchant ( gillettes, … ) , je m’assurait toujours qu’ils soient personnels.

Mais je ne pensais pas qu’une erreur pouvait autant me faire regretter, un homme en qui j’avais confiance, qui ne présentait aucun symptôme m’avait transmis une IST. J’avais trop confiance en lui que je négligeait le port du préservatif avant l’acte, car pour moi il était sain. Et parmis toute les différentes type d'IST qu’on trouve, il m’a transmis la gonococcie, une IST très gênante et surtout très remarquée. Je l’avait su au bout de quelques jours après l'acte sexuel, suite à l’apparition des symptômes. D’abord des prurit au niveau de la vulve qui s’intensifiaient et dont mon entourage commençait à remarquer, puis des pertes blanches abondantes et odorantes qui m’obligeaient à fuir mon entourage de peur qu’ils se disent que pour une fille je m’occupait mal de mon corps, et enfin l’écoulement du pu et des brûlures à la miction qui m’ont tellement fait souffrir et honte, car c’était à travers ces signes que mon entourage su définitivement que j’avais la gonococcie. Ensuite des rumeurs ont commencé à circuler dans mon quartier que j’étais une prostituée c’est pour cela que j’avais attrapé la gonococcie, cela m’obligeait à me cacher car j’avais honte et peur qu’on me pointe du doigt en disant que j’étais une prostituée.

J’avais même honte d’en parlé à mes amies pour qu’ils puissent m’aider , car certaines avaient déjà commencé à se moquer de moi, mais je eu la force d’en parler à une amie qui me proposa d'aller à l’hôpital sinon la conséquence c’était la stérilité, mais ma mère insistait pour que je suive un traitement traditionnel. Mais après avoir bien réfléchi, j’ai préféré le chemin de l’hôpital car je ne voulais pas finir stérile. Mais le jour où j’étais arrivé à l’hôpital, je croyais qu’en disant ce dont j’avais, on devait se moquer de moi ou me traiter de pute comme dans mon quartier, mais non. Pour le médecin qui m’avait consulté, comme si ce n’était rien par rapport à la façon dont on dramatise dans la cité. Il me posait quelques questions comme, comment j’étais infecté, si je suis mariée, (…), et ensuite il m’avait recommandé un traitement simultanée d’antibiotiques, puis il m’avait donner quelques conseils, mais qui pour moi était de nouvelles mesures de prévention, comme par exemple exiger toujours le port du préservatif peu importe le partenaire sexuel, rester fidèle à un seul partenaire, si possible s’abstenir des rapports sexuels avant le mariage. En fin de compte j’avais appliqué cela, et je n’avais plus Jamais eu d’IST.

Biographie


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